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Les parages
Aux regards absorbés,
Sur lesquels processionnent les nuages,
Se déroulent et s’effilent.
Ces ovins célestes déclinent.
Clair d’ombres,
Tropiques sibériques,
Tout semble confondu.
Et l’agonie est là,
Agnelée par nos lacunes.
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Les projectiles. Inédit.
I.
Ce sont des maisons aux surfaces étranglées
Qui offre derrière leurs fenêtres,
Une totalité d’horizons.
Les flots ont jaunes
Et brûlant,
Le ciel n’y répond plus.
Tout naufrageait
Aujourd’hui
Accoste.
Et le fluide dit demain
En violence, en douceur
Et en tons.
Il masque comme il prépare,
Il cause,
Prescient.
Il affirme,
Lourd d’ans
Et nous manquions
De regards clairs.
Tout est simple,
Tire l’essentiel.
Et derrière,
Ce sont des maisons aux surfaces étranglées
Qui offre derrière leurs fenêtres,
L’horizon
Tout entier.
II.
Tôt,
Le vent bouscule l’atlantique
Et le sable mitraille
Jusque loin dans les terres.
III.
Tôt,
Je prenais mon livre
Que je caressais
Dans le sens de la tranche.
Une feuille me parut
Plus épaisse que les autres
Et son seul mot
Si lourd.
Elle devint mur blanc,
Incrustée d’un violoncelle.
Le mot est nul,
La musique le dit mieux.
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I.
Au-dessus, du vaisseau d’oxyde,
Le soleil couche avec tous les nuages.
II.
J’ai été si loin
Pour ramener si peu,
Foin,
Auquel j’ai mis le feu.
III.
J’écris sur les électrochocs de la vie,
Les commotions,
Les fils des longues peines
Et les watts joyeux,
Mais peu.
IV.
L’écriture éloignait le sommeil,
Le pressant, ses amas,
Le tenait à distance.
Aujourd’hui,
L’écriture se soustrait
Comme s’ajoute
Enfin
Quelques heures
De répit.
V.
Il aurait dit ; « je me suis
Toujours raccroché
A une minuscule lumière,
Elle m’a permis de continuer,
De survivre,
Même si elle semble
Parfois racoleuse
Et de m’y retenir,
Je m’y suis rattrapé,
Mais elle a pour ombre,
La nuit »
VI.
Lendemains aux veilles courtes,
Elle marchait, le long
De la mer blanche,
Le sourire rivé
Entre deux ; belle année à vous tous !
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