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Les projectiles. Inédit.
I.
Ce sont des maisons aux surfaces étranglées
Qui offre derrière leurs fenêtres,
Une totalité d’horizons.
Les flots ont jaunes
Et brûlant,
Le ciel n’y répond plus.
Tout naufrageait
Aujourd’hui
Accoste.
Et le fluide dit demain
En violence, en douceur
Et en tons.
Il masque comme il prépare,
Il cause,
Prescient.
Il affirme,
Lourd d’ans
Et nous manquions
De regards clairs.
Tout est simple,
Tire l’essentiel.
Et derrière,
Ce sont des maisons aux surfaces étranglées
Qui offre derrière leurs fenêtres,
L’horizon
Tout entier.
II.
Tôt,
Le vent bouscule l’atlantique
Et le sable mitraille
Jusque loin dans les terres.
III.
Tôt,
Je prenais mon livre
Que je caressais
Dans le sens de la tranche.
Une feuille me parut
Plus épaisse que les autres
Et son seul mot
Si lourd.
Elle devint mur blanc,
Incrustée d’un violoncelle.
Le mot est nul,
La musique le dit mieux.
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